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Steigleder: Complete Organ Works

Johann Ulrich Steigleder (1593-1635)

Complete Organ Works

Léon Berben

Antonius Wilde/Arp Schnitger organ, Cuxhaven-Lüdingworth, St.Jacobus d.Ä. (1598/1683)

Contents:
Johann Ulrich Steigleder (1593-1635) :
„Tabulatur Buch Darinnen Daß Vatter unser auff 2, 3 und 4 Stimmen Componirt und viertzig mal Varirt würd” (1626/1627)
Ricercar Tabulatura (1624)
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Léon Berben, Organ
Playing time: 2:25 (h:m)
Booklet: 28p., English German French
Order Nr. AE 10421
EAN 4026798104214
Product category: 2CD
Release date: 15/06/2006
  • play_circle_outline Das Vater unser: Variation 9
  • play_circle_outline Das Vater unser: Variation 10
  • play_circle_outline Das Vater unser: Variation 25
  • play_circle_outline Ricercar tabulatura: Ricercar 12
€ 26,99 (including tax)
Temporarily unavailable

Reviews on “Steigleder: Complete Organ Works”

 

www.resmusica.com Frédéric Muñoz, April 15, 2007 :

“Léon Berben préfère s’en tenir à l’orgue seul, tout au long de ces deux disques. Il a choisi un instrument exceptionnel remontant à l’origine au XVIe siècle, œuvre du facteur Wilde, agrandi par Schnitger en 1683, et restauré au XXe siècle par Jürgen Ahrend. On est frappé par une sonorité rude et campagnarde, augmentée par une acoustique quasi inexistante, causée par la structure en bois de tout l’édifice. La polyphonie y gagne bien sûr, et l’interprète a veillé à détailler au possible les jeux afin d’éviter toute dureté. ”
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Qui connaît vraiment de nos jours Johann Ulrich Steigleder, compositeur organiste qui vécut à Ulm et Stuttgart au début du XVIIe siècle ? Peu de monde assurément, même au sein des organistes avertis. Heureusement, au moins deux enregistrements en CDs avaient comblé un vide ; l’un réalisé sur le vieil orgue d’Innsbruck, l’autre, plus récemment à Bolbec, et avec la complicité de Martin Gester. (Collection Tempéraments).
Son œuvre pour orgue comprend deux parties : Une série de 40 ( !) variations sur le choral Vater unser in Himmelreich datant de 1626, et une série de douze ricercare réunis dans une tablature de 1624. Les variations sur le Vater unser sont à 2, 3 ou 4 voix et certaines voix peuvent être tenues par des instrumentistes ou des chanteurs (voir les deux versions plus anciennes).
Dans la présente nouveauté, Léon Berben préfère s’en tenir à l’orgue seul, tout au long de ces deux disques. Il a choisi un instrument exceptionnel remontant à l’origine au XVIe siècle, œuvre du facteur Wilde, agrandi par Schnitger en 1683, et restauré au XXe siècle par Jürgen Ahrend. On est frappé par une sonorité rude et campagnarde, augmentée par une acoustique quasi inexistante, causée par la structure en bois de tout l’édifice. La polyphonie y gagne bien sûr, et l’interprète a veillé à détailler au possible les jeux afin d’éviter toute dureté.
Si les Ricercare sont dans l’esprit de ceux qui viendront ensuite avec Froberger qui a été peut-être son élève, la tablature comprenant les variations sur Vater unser est unique. Tout est construit comme plus tard le feront Bach dans les Goldberg, ou Beethoven dans les Diabelli, les variations s’enchaînent harmonieusement, chacune étant pensée pour la suivante, l’œuvre se terminant par une grande Toccata au bout de 1h20 !
La prise de son respecte le fait de cette acoustique intime ; l’album est particulièrement bien présenté avec des photos splendides du buffet de l’orgue, et un texte très documenté sur cet auteur que l’on souhaite mieux connaître. Très beau « Digipack », comme on dit !

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Fono Forum Michael Gassmann, :

“Leon Berben hat an der Wilde-Schnitger-Orgel der Jacobikirche Lüdingworth die beiden Sammlungen Steigleders aufgenommen [...] mit viel Färb- und Feingefühl getan und so seinen Hörern zwei fraglos wichtige Dokumente deutscher Orgelmusik erschlossen, deren pädagogischer Charakter dank Berbens Spielfantasie kaum in Erscheinung tritt.”
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Tabulatur Buch Darinnen Daß Vatter unser auff 2.3 und 4 Stimmen Componiert und vierzig mal Varirt würd" - Johann Ulrich Steigleder, ein fleißiger und gründlicher Schwabe, hatte einen Hang zum Enzyklopädischen. Seine 1626/27 im Druck erschienene Sammlung mit Stücken über die Melodie des „Vater unser" ist das eine Werk, das von ihm erhalten ist, eine „Ricercar Tabulatura" von 1624 mit zwölf zu Studienzwecken verfassten Ricercari das andere. Der Organistensohn Steigleder, der 1635 an der Pest starb, war 1617 zum Organisten der Stiftskirche in Stuttgart ernannt worden und blieb dort für den Rest seines Lebens. Ob er außer bei seinem Vater noch anderen Orgelunterricht genossen hat, ist ungewiss. Adam Steigleder hatte immerhin in Rom studieren können, und so wird auch Johann Ulrich mit italienischer Musik vertraut gewesen sein - weshalb er mit Recht diese Übersicht neuer Einspielungen italienischer und italienisch beeinflusster Orgelmusik des 17. Jahrhunderts eröffnet.
Leon Berben hat an der Wilde-Schnitger-Orgel der Jacobikirche Lüdingworth die beiden Sammlungen Steigleders aufgenommen. Er hat es mit viel Färb- und Feingefühl getan und so seinen Hörern zwei fraglos wichtige Dokumente deutscher Orgelmusik erschlossen, deren pädagogischer Charakter dank Berbens Spielfantasie kaum in Erscheinung tritt.

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American Record Guide Blakely, :

“I found Berben to be a brilliant organist who brought much life to Murschhauser's work. This recording confirms that opinion. This is wonderful playing.”
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Leon Berben plays the extant organ works of Johann Ulrich Steigleder (1593-1635) on the 3-manual, 35-stop organ by Antonius Wilde from 1598-99 as rebuilt and enlarged by Arp Schnitger in 1680-83 in St James Church in Ludingworth, a small town near Bremen, Germany. It is a beautiful instrument carefully restored by Jiirgen Ahrend. Berben explains in the booklet that he chose this instrument for recording pieces by a composer who lived and worked in the south of Germany because Schnitger was so careful in his preservation of Wilde's work and because no instrument survives from this period in the south.
Steigleder was a well connected musician from a family in service to the Holy Roman Imperial Court that he, too, eventually served. He is thought to have been a teacher of Froberger. His pieces are of two kinds: very short ones based on chorales and longer, more elaborate, sectional ricercares. Berben has prepared playing editions of these pieces from tablature manuscripts.
I reviewed a recording of Berben playing pieces of Murschhauser (July/Aug). I found Berben to be a brilliant organist who brought much life to Murschhauser's work. This recording confirms that opinion. This is wonderful playing.
BLAKELY

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Diapason Pierre Dano, :

“[...] exprimé par un Léon Berben fusionnel, traduisant supplications, repentance, joie, fureur, force et tendresse, utilisant des registrations inventives, variées, réfléchies, un jeu méticuleusement articulé, grâce auquel aucune voix ne manque à l'oreille.”
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Léon Berben a choisi l'orgue de Lüdingworth (Antonius Wilde, 1598/1599, Arp Schnitger, 1680/1683, restauré en 1981/82 par Jürgen Ahrend) pour y graver l'oeuvre de Steigleder, musicien trop peu enregistré au regard de la qualité de ses compositions. La sonorité de l'instrument, austère et flamboyant à la fois, cadre admirablement avec le style des oeuvres de Steigleder, singulièrement avec le cycle monumental de variations sur Vater unser. Les douze Ricercari, un peu plus retenus, peuvent s'apprécier séparément, et même dans le désordre, ce qui est moins vrai pour les
variations. Antérieurs à ces dernières (1624), ils en sont un peu la préfiguration : animation des traits, liberté rythmique, souplesse et virtuosité.
Le chef-d'œuvre reste cependant ce Vater unser : comment égrainer quarante variations sans fatiguer l'attention de l'auditeur ? Martin Gester, dans la seule autre version disponible, saluée par un Diapason découverte, avait, conformément aux recommandations de Steigleder, introduit dans quelques variations des instruments ou des voix. Rien de tel ici, mais la magie de la rencontre entre un compositeur, un instrument et un interprète.
Chaque pièce est particulière, par le nombre de voix (2, 3, 4), par le style, au contrepoint savant et agrémenté de traits de virtuosité, usant de l'augmentation, de la diminution, de libertés rythmiques, ornementant le thème à l'occasion. Le tout exprimé par un Léon Berben fusionnel, traduisant supplications, repentance, joie, fureur, force et tendresse, utilisant des registrations inventives, variées, réfléchies, un jeu méticuleusement articulé, grâce auquel aucune voix ne manque à l'oreille. On peut tout juste estimer que, de temps à autre, le cantus firmus est un peu martelé, surtout dans les basses, trop éloigné de la respiration d'un chant choral. A l'écoute se profilent les Buxtehude, Pachelbel et Bach (Art de la fugue, Passacaille). Nous avons ici « l'art du contrepoint » par Steigleder ! Pierre Dano

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www.resmusica.com :

Léon Berben préfère s’en tenir à l’orgue seul, tout au long de ces deux disques. Il a choisi un instrument exceptionnel remontant à l’origine au XVIe siècle, œuvre du facteur Wilde, agrandi par Schnitger en 1683, et restauré au XXe siècle par Jürgen Ahrend. On est frappé par une sonorité rude et campagnarde, augmentée par une acoustique quasi inexistante, causée par la structure en bois de tout l’édifice. La polyphonie y gagne bien sûr, et l’interprète a veillé à détailler au possible les jeux afin d’éviter toute dureté.

Fono Forum :

Leon Berben hat an der Wilde-Schnitger-Orgel der Jacobikirche Lüdingworth die beiden Sammlungen Steigleders aufgenommen [...] mit viel Färb- und Feingefühl getan und so seinen Hörern zwei fraglos wichtige Dokumente deutscher Orgelmusik erschlossen, deren pädagogischer Charakter dank Berbens Spielfantasie kaum in Erscheinung tritt.

American Record Guide :

I found Berben to be a brilliant organist who brought much life to Murschhauser's work. This recording confirms that opinion. This is wonderful playing.

Diapason :

[...] exprimé par un Léon Berben fusionnel, traduisant supplications, repentance, joie, fureur, force et tendresse, utilisant des registrations inventives, variées, réfléchies, un jeu méticuleusement articulé, grâce auquel aucune voix ne manque à l'oreille.
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